J’ai eu quelques demandes pour avoir des photos complémentaires de mes armées, et notamment les Français féodaux de Bouvines.
Je vous en poste ci-dessous, profitant d’une unité supplémentaire terminée récemment (des fantassins avec épées et haches).
A quelques rares exceptions, toutes les figurines sont des Legio Heroica.
A tout seigneur, tout honneur : le roi de France Philippe II, dit « Auguste » (surnom donné par le moine Rigord pour avoir quadruplé le domaine royal, en référence directe aux empereurs romains).
Il est par ailleurs le premier roi à utiliser le terme de Rex Franciæ (Roi de France) au lieu de Rex Francorum (Roi des Francs).
Philippe Auguste, entouré de Barthélemy de Roye qui porte les couleurs royales, et de Galon de Montigny avec l’Oriflamme de Saint-Denis. A ces côtés, les sergents montés de sa garde.
Philippe II est roi de 1180 à 1223 et remporte en 1214 la bataille de Bouvines sur l’Empereur germanique Othon IV.
C’est l’apogée de son règne : « Louez Dieu !, car nous venons d’échapper au plus grave danger qui nous ait pu menacer... ».
La bataille du Roi, avec la fine fleur de la chevalerie française devant lui, et les troupes à pied de support.
Parmi eux : Gauthier de Saint-Denis, Eudes de Bourgogne, Gaucher de Saint-Pol, Henri de Grandpré, Henri de Bar, Étienne de Sancerre, Pierre de Courtenay, Girard Scrophe (dit la Truie),...
...Adam de Melun, Mathieu de Montmorency, Guillaume de Garlande, Guillaume des Barres, Rogue Tyrel, Raoul de Soissons et Guillaume de Ponthieu.
Les fantassins armées de haches et d’épées.
Les milices du Vimeux, de Dreux, du Ponthieu, de Beauvais et du Perche.
La maison capétienne de Dreux (armes échiquetés d’or et d’azur) est très proche de celle du Roi.
Philippe de Dreux est évêque de la bonne ville de Beauvais, et porte à ce titre une mitre. Il n’en demeure pas moins un chevalier qui se distinguera en tentant de ne pas répandre de sa main le sang chrétien (et donc en se battant avec une masse d’armes !). Il est le frère de Robert II de Dreux.
Ici, les figurines sont des Donnington.
La bataille du comte de Dreux, Robert II, et son fils, Pierre dit Mauclerc, duc de Bretagne, dont les couleurs sont portées par le chevalier Bérard de Bain (de Bretagne). Ils sont accompagnés des sergents montés de la milice de Soissons.
Devant eux, les levées paysannes de piètre qualité, des archers, et les redoutables bidets bretons, remarquables troupes légères.