Ainsi parlait Zarathoustra (5) : les généraux
Les généraux pour cette armée sassanide, dont le Roi des Rois.
Ce blog vous présente mes peintures de figurines pour jeux d’histoire (ou wargames), du 3mm au 28mm, et mes références historiques.
Les généraux pour cette armée sassanide, dont le Roi des Rois.
Reprise de la peinture avec ce projet qui ressort des cartons mais que je vais tenter enfin de finir : les Perses Sassanides.
Héritiers des cavaliers cuirassés de l’empire parthe, les Asavarans sont des nobles qui combattent en armures sur des chevaux caparaçonnés, recherchant le choc sur les troupes adverses.
Petite pause dans l’histoire de ce blog.
Je viens de finir le projet « Guerre civile espagnole » en tout juste un an (en variant tout de même avec d’autres époques), malgré un achat immobilier et un déménagement en début d’année ! Il faut dire que inexplicablement, le thème m’emballait.
Quoi mettre au programme ensuite ? D’abord des projets presque terminés, au premier rang desquels Market Garden où il ne me reste plus que les Typhoons et une compagnie de la 101st Airborne à peindre, ainsi que les ponts à peaufiner.
Le projet Malouines 1982, presque à bout aussi puisqu’il ne me manque que les cibles au sol à terminer.
Côté ADG, il y a des arlésiennes : les Sassanides que je traîne depuis plusieurs années sans arriver à y mettre un terme, ou encore les Coréens Yi. Toujours sur le médiéval : les reconstituions des batailles de Verneuil et de Morat où certaines unités sont déjà réalisées. Pour l’Antique, des compléments gaulois. Et j’ai rempli mes stocks d’autres armées de la période Âges sombres : Conquête Arabe et Byzantins Nycéphorien !
Je me pose la question du réalisme de tout ça, sachant que j’avais aussi envisagé un peu de DBA avec ce que nous appellerons La tapisserie de Bayeux : Normands, Vikings, Anglo-Saxons et Gallois…
Restera-t-il un peu de place pour l’Empire et le projet Fuentes que j’ai aussi délaissé ? Pourtant, il suffit d’un dernier coup de rein pour terminer celui-ci…
D’autres sont plus lointains : la guerre de Crimée, Iran-Irak ou encore Inde-Pakistan (au 1/600e).
Que d’aventure, et de peinture !
Le FIAT CR.32 est le premier chasseur entièrement conçu et construit en Italie. Au milieu des années 30, il est la cheville ouvrière de la Regia Aeronautica, et c’est ainsi que Mussolini envoie plusieurs d’entre eux (400 en tout) avec leurs pilotes pour combattre auprès des Nationalistes espagnols dans l’Aviación del Tercio, surnommée « La Cucaracha ».
Cette avion, aux lignes pures, s’avère très maniable de par sa configuration sesquiplan, avec ses haubans Warren en tube métallique, et restera en service dans l’armée de l’air espagnole jusqu’en… 1957 !
Les CR.32 arrivent aux Baléares dans leur livrée d’origine : métal brut. Au fur et à mesure des détachements sur les terrains proches du champ de bataille, ils reçoivent un camouflage fait à base de peintures locales. Mais la couleur sable s’avère trop granuleuse (elle fait perdre environ 5km/h) et n’adhère pas correctement sur tout l’avion.
Biplan (ou plutôt sesquiplan) avec l’aile supérieure en forme de mouette (d’où son surnom de Tchaïka), le Polikarpov I-15 est un petit chasseur soviétique développé au début des années 30. Construit également par CASA en Espagne pour le compte des Républicains, il se révéla être un des meilleurs biplans sur le théâtre des opérations de la guerre civile espagnole.
Il sera encore en service dans la force aérienne soviétique lors de l’invasion allemande de 1941.
En Espagne, il fut affectueusement surnommé « Chato » (cocotte).
Oosterbeek, le 17 septembre 1944.
Après les alertes liées aux premiers parachutages, des groupes de combat improvisés allemands prennent position pour contenir les Britanniques. Le bataillon de chasseurs de chars du SS-Hauptsturmführer Klaus von Allwörden ne possède plus que deux engins en état de marche depuis la bataille de Normandie et le repli à travers la Seine, et fait combattre ses tankistes et artilleurs comme fantassins !
Au soir, les Allemands ont compris l’axe de progression des Allies vers Arnhem le long de l’Armsterdamseweg, dite « Leopard Route », ils tentent de les retarder.
La partie est jouée en solitaire avec la règle Blitzkrieg d’Hervé Caille. Le système d’activation est en revanche inspiré de Guerre Éclair! de VaeVictis, avec un paquet de 32 cartes.
Le placement des Allemands est caché, matérialisé par des cartes à jouer.
Les paras avancent à travers un petit bois, tandis qu’une section a pris position derrière une haie sur le flanc gauche.
Une première section s’élance alors vers le bois clair de l’autre côté du chemin, mais sont surpris par le feu d’une section SS embusquée à proximité du carrefour qui les prend de flanc et les stoppe. Il faudra la mise en batterie de la mitrailleuse Vickers pour les repousser.
Une autre section essayent de prendre le muret le long de cette route, qui s’avère tenu par la section de la Luftwaffe. Malgré l’expérience et le moral inférieurs des aviateurs, ceux-ci vendent chèrement leur peau et infligent des lourdes pertes aux assaillants.
Sur le flanc gauche des paras, c’est le JagdPz IV qui apparaît, et commence à les arroser d’obus et de sa mitrailleuse de caisse pour les empêcher de franchir la haie.
Manœuvrant leur canon à travers bois, les artilleurs anglais arrivent à mettre le 6£ en batterie et vont alors réaliser un coup critique (double 6) sur le chasseur de chars, le mettant HS du premier coup ! Well done!
Ainsi débarrassés de cette menace, la troisième section se met en mouvement et découvre la dernière section allemande dans l’usine.
Les tirs sont nourris, mais sous couvert des fumigènes et grâce à l’appui du mortier moyen de la compagnie, les Diables rouges se ruent à l’assaut et délogent les SS du bâtiment.
Ce qu’il reste du Kampfgruppe se regroupe alors autour du carrefour, prêt à défendre la maison à son angle qui subit déjà le bombardement des mortiers anglais.
Alors que la nuit tombe, les paras lance un dernier assaut de panache sur la maison du carrefour, mais les défenseurs tiennent bec et ongles.
C’est finalement une victoire allemande, les paras n’iront pas plus loin, et contrairement aux Britanniques, les Allemands savent recevoir des renforts dans les heures à venir.
Une partie sympathique en solitaire : pas trop de troupes sur la table pour éviter la fatigue de trop de réflexion. Il faut dire que je ne maîtrise pas complètement Blitzkrieg, mais que ne jouant pas en tournoi, je l’adapte à ma sauce !
Pour permettre un jeu moins prémédité, j’ai joué avec un système d’activation via un paquet de 32 cartes : noir pour les Allemands, rouge pour les Allies. Ceci permet d’enchaîner un groupe d’actions. Pour la prochaine partie, je réutiliserai ce système en continuant de le perfectionner.
Pour réaliser des rangements ordonnés, j'ai commandé quelques boîtes personnalisées à Rafa Tortosa (Wargamers Whims) pour mes figurines Seconde Guerre Mondiale.
Quatre boîtes allemandes avec les insignes de la 9.SS-PzD, 10.SS-PzD et 24.PzD, et une boîte générique.
Nouvelles unités pour les Irish Guards en 15mm, dans le but de constituer le Battlegroup complet des Irish Guards lors de Market-Garden.
D'abord un nouveau peloton (ou compagnie suivant les règles) de Shermans.
Ensuite un autre Sherman V qui représente le peloton de commandement du 2nd Battalion, Irish Guards.
Dernier Sherman de cette fournée : le véhicule d'observation du 153rd (Leicestershire Yeomanry) Field Regiment, Royal Artillery.
Autre unité complémentaire : les sapeurs démineurs avec leur camion Bedford MWD.
Il s'agit d'impression 3D pour les figurines, et d'un vieux modèle Peter Pig pour le camion.
Dernière unité complémentaire : le RAF 'Tentacle' Air Liaison Officer et son scout car M3A1 White (modèle Zvezda). Son rôle est de guider l'intervention des avions d'appui et d'assurer la liaison avec les troupes au sol.
Ceci permet de réaliser une modélisation du 'Irish' Group de la 32nd (Guards) Brigade qui sera en pointe du volet terrestre (Garden) de l'opération Market-Garden en septembre 1944
'Irish' Group
Et ici au complet avec les Cromwell des Welsh Guards, dans les belles boites personnalisées de Wargamers Whims !
Avec les Shermans des Scots Greys et le M10 Achilles, j'ai en tout peint 15 tanks de la famille Sherman pour ce projet !