adg

Le club Achille de Lyon, dont je fus membre jadis, a pris la (bonne) habitude d’organiser un petit tournoi ADG d’une journée dans sa salle de La Guillotière en début d’année : c’était ce week-end !

Cette année le thème était l’antiquité.

J’ai donc décidé d’organiser une armée romaine du Bas-Empire, avec à sa tête le généralissime Stilicon.

Sa composition :

Corps 1 - Général stratège (Stilicon)

• 4 fantassins lourds (légionnaires)
• 2 artilleries intégrées
• 2 archers (Auxilia Sagitarii)
• 2 infanterie intégrées arc
• 2 cavaleries lourdes (Equites)
• 2 cavaleries légères arc arc (Huns et Alains)

Corps 2 - Général ordinaire

• 3 fantassins moyens impact support (Auxilia Palatina)
• 1 infanterie légère javelot

 Corps 3 - Général brillant

• 4 cavaleries lourdes impact (Equites et barbares fédérés)
• 3 cavaleries légères arc (Equites Sagitarii)

J’ai failli jouer le podium sur la dernière partie, mais la cruelle défaite face à un bon joueur comme Cédric me fait retomber à la onzième place sur les 20 joueurs présents.

Cependant : cela faisait du bien de jouer un peu à ADG !

Le week-end dernier se tenait la convention de l’ACLEB à Ballainvilliers. Plusieurs tournois avaient lieu (Bataille Empire, DBA, HOTT) dont ADG où je m’étais inscrit. Le thème « Les Celtes et leurs ennemis » me permettait de sortir Timoléon et ses Syracusains, avec une composition légèrement revue par rapport au tournoi de Limetz l’année dernière.

Corps 1 : général stratège (Timoléon)

• 5 fantassins moyens impétueux (Gaulois et Espagnols)
• 1 javelinier (peltastes mercenaires)
• 3 cavaliers moyens (Grecs)
• 1 cavalier léger javelot (Tarentins)
• 2 infanteries légères javelot

Corps 2 : général brillant

• 5 lanciers lourds (dont 1 élite et 2 médiocre)
• 4 fantassins moyens (Ligures)
• 3 infanteries légères (2 arc et 1 fronde élite)
• 1 artillerie lourde

Corps 3 : général ordinaire

• 3 cavaliers moyens (Grecs)
• 1 cavalier léger javelot (Tarentins)

C’est une armée que je connais désormais bien, mais sans grande ambition pour ce tournoi, avec surtout de la détermination !

Première partie face au très sympathique Pierre. Il est un peu novice avec la règle, et manie une armée Pergame qu’il n’a pas composée…

Je choisis le terrain et je prends la montagne, ce qui sépare l’armée de mon adversaire en deux. Mes impétueux se trouvent face à ses lanciers lourds, tandis que mes lanciers lourds vont affronter ses lanciers moyens. Et à gauche mes cavaliers arrivent à aller jusqu’au camp de mon adversaire ce qui emporte la décision.

Forcément, la deuxième partie me sert un adversaire redoutable : Daniel et son royaume du Bosphore. Mon adversaire positionne un marais que je pense indispensable de prendre, ce qui sera mission réussie avec les impétueux, même si ce n’est pas la meilleure troupe pour le faire…

Malheureusement, à ma gauche, j’hésite à affronter les cavaliers de mon adversaire qui bénéficient de l’avantage de l’impact… et rattrapés dans leur fuite, mais cavaliers sont massacrés ! Et alors que je devrais jouer la prudence, je sors du marais et je me lance bêtement sur mon adversaire qui extermine mes Gaulois et mes Espagnols…

Je ne peux m’en vouloir qu’à moi-même, Daniel remporte la partie (et remportera aussi le tournoi à la fin).

Pour la troisième partie, c’est Christophe et ses Séleucides. J’ai plusieurs atouts : Christophe est un nouveau joueur, son armée est petite (20 unités). Mais c’est sans compter sur des idées qui me traversent parfois l’esprit en pleine partie…

D’abord la disposition du terrain me fait me lancer dans une marche de flanc qui s’avérera peut utile, mes cavaliers partis en promenade hors table auraient été précieux pour obtenir la décision sur mon flanc gauche en amenant la supériorité numérique face aux cataphractes de mon adversaire.

Mon autre erreur est de fouler le principe de ne pas changer de formation face à l’adversaire…que j’ai appris depuis 30 ans dans mes parties napoléoniennes mais que j’ignore ici ! Je me lance donc dans l’inversion de mes impétueux et de mes lanciers, bouchant le tir de mon artillerie…

Bref, rien ne va et je finis par perdre alors que je devais être favori sur cette partie !

Le samedi soir, je suis donc à une seule victoire pour deux défaites 😭.

Je débute le dimanche avec la ferme intention de remporter les deux parties prévues 😲

Mon premier adversaire est mon camarade Titi : la partie à venir s’avère donc sympathique mais coriace. Thierry joue aussi des Seleucides. Il réduit la table avec un bord de mer sur mon flanc droit car son armée est moins nombreuse que la mienne. Il place aussi des champs pour y envoyer ses éléphants. Ceux-ci tombent heureusement dans ma partie de terrain👍. Je décide de jouer mon corps de cavalerie accompagné de la cavalerie du corps 1 sur ma gauche, mes Ligures dans le champ de bord de mer avec l’appui de mon artillerie, et mes lanciers et impétueux au centre.

Les Ligures avancent prudemment dans les champs pour attendre que l’éléphant qui leur fait fasse ramasse le maximum de projectiles. Ce sont mes troupes légères qui vont emporter ce flanc : frondeurs et archers tiennent les champs contre des adversaires supérieurs en qualité et en nombre, l’engagement des fantassins moyens ne finira que le travail.

À ma gauche, ma supériorité en nombre de cavaliers fait fléchir l’aile de mon adversaire… c’est décisif surtout que le choc entre impétueux et phalange au centre tourne à l’avantage des farouches guerriers gaulois et espagnols. Et l’éléphant de mon adversaire est chassé à propos par mon unité de javeliniers.

Je remporte une victoire au forceps car mon adversaire m’a quand même occasionné 23 pertes sur les 29 de mon armée. Mais comme toujours avec Titi, ce fut un très bon moment.

Pour la dernière partie, c’est un compagnon des plus attachant du plateau : Serge qui emmène une armée de 34 plaquettes de Gaulois !

Serge place un marais au centre de la table, plus quelques champs. Étant attaquant et jouant en premier, ce marais est l’objectif indispensable à contrôler pour bloquer son corps de fantassins qui se trouve derrière. Ne voulant pas répéter mon erreur bête de la veille, je place donc toutes mes troupes légères face à ce marais pour le tenir. Les lanciers s’aventureront dans les champs à droite où se trouvent quelques cavaliers qu’il faudra bloquer, tandis que les Ligures se voient confier la mission d’avancer à travers les cultures pour empêcher les guerriers gaulois de déployer leur impétuosité sur mes lanciers. Enfin, à gauche et comme pour la partie précédente, c’est mes cavaliers regroupés en masse qui prendront la décision dans cette partie en cassant l’aile de mon adversaire. Du fait du marais au centre, celui-ci ne joue finalement pleinement qu’avec deux corps… ce qui me permet de remporter une victoire assez rapidement malgré la masse d’unité à éliminer pour y arriver !

Mission remplie donc : deux victoires sur ce dernier jour, ce qui me permet de terminer 12e sur les 42 joueurs de ce gros tournoi ! Mais je pouvais faire largement mieux…

M’enfin je suis somme toute satisfait de mon armée et de ma performance : finalement, je voudrais bien revoir Syracuse à nouveau dans d’autres confrontations !

Petite fantaisie : n’ayant pas assez de figurines Legio Heroica pour réaliser les deux armées à ADG, je me suis tourné vers la réalisation de transcription de la bataille de Morat (présentée dans Vae Victis n°13 de… mars 1997 que je possède toujours !) suivant la règle DBA, avec des effectifs un peu réévalués par rapport aux listes de la règle, et en prenant l’option des unités 8Pk pour les phalanges suisses (plus esthétiques).

Le 22 juin 1476, les montagnards suisses infligent devant la ville de Morat une sévère défaite au Grand Duc d’Occident, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. Cette bataille se déroule dans le cadre des guerres de Bourgogne, où les visées expansionnistes de la ville de Berne se heurtent aux possessions savoyardes dans la vallée de Vaud, ce qui par ricochet entraînera l’intervention du Duché de Bourgogne, qui venait d’usurper la Lorraine du Duc René II. Celui-ci apportera son aide aux confédérés helvétiques, comme le feront aussi par un retournement d’alliance, les villes de la Basse Association du Rhin (Strasbourg, Mulhouse, Bâle).

C’est Berne, un des cantons les plus influents de la Confédération, qui mène la révolte militaire contre les Bourguignons.

Les Bernois sont menés par Hans von Hallwyl, chevalier argovien.

Les Lucernois ont Kaspar von Hertenstein à leur tête. Ils sont entourés par le taureau d’Uri et les piquiers de Bâle, même si ce dernier canton n’intégrera formellement la Confédération qu’en 1501, il y est déjà souvent associé.

Le Strasbourgeois Wilhelm von Hertneck est à la tête des troupes d’Alsace et des alliés des Habsbourg.

Le Duc René II de Lorraine, dont le duché a été usurpé par le Téméraire, apporte un soutien de chevaliers montés aux Suisses, dont la géographie montagnarde rend plus aptes à être des fantassins.

René est rejoint par des cavaliers d’Autriche et leurs alliés, dont Oswald von Thierstein, un mercenaire au service de Sigismond d’Autriche.

Enfin, la garnison de Morat était constituée d’hallebardiers et d’arbalétriers de Berne et de Fribourg, et était commandée par le Bernois Adrian von Bubenberg, qui avait longtemps servi la Bourgogne  comme mercenaire, avant de défendre sa patrie !

Prochain défi : les Bourguignons.

Toujours des fonds de tiroir, mais cette fois ce sont des mercenaires ligures au service de Syracuse, en complément de ceux réalisés précédemment.

Je continue dans mes vidages de fond de tiroir avec ces Romains : Equites Sagitarii et un scorpion

Pour finir complètement mon armée sassanide, il manquait juste le camp. C’est fait désormais !

Et une photo de famille de cette armée 15mm Legio Heroica 💕

Philippe II, roi de France, met en place une garde de sergents d’armes soldés sur le royaume. Ces troupes constituent à la bataille de Bouvines en 1214 l’ultime réserve qui garde le pont, ligne de repli de l’host.

Ils sont menés par Guy V le Bouteiller de Senlis, dont la fonction de Bouteiller de France en fait le gestionnaire du vignoble royal.

Les 14 et 15 octobre derniers, avait lieu le tournoi Montjoie à Anglet, organisé par le club des Gardiens du Baucent. Long déplacement pour moi avec pas moins de 8h de train pour l’aller, et rebelote au retour !

Le thème était « Les croisades », et pour la première fois (vu qu’il n’y avait pas maxima de liste), j’ai pu sortir mon armée Croisés Tardifs, dont la composition fut longue à élaborer après de multiples hésitations…

J’ai finalement retenu :

• Corps 1 avec un général compétent, 4 lanciers lourds médiocre armure, 2 chevaliers moyens impact, 1 arbalétrier pavois, 1 archer médiocre et 2 LI arc,
• Corps 2 avec un autre competent, 2 chevaliers moyens impact, 2 arbalétriers pavois, 2 LH arc et 2 LI arc
• Le Corps 3 est un allié Syriens, avec un général compétent, 1 cavalier lourd arc élite, 3 cavaliers lourds impact et 3 LH arc.

La tactique est de tenir le centre avec le corps 1 flanqué par le corps 2, et un corps 3 qui cherche à contourner.

Le cadre du tournoi est magnifique : l’Hôtel Anglet Biarritz Parme, même si le temps était à l’orage pendant tout le week-end !

La première partie est un classique, car je défie un partenaire qui est très agréable à jouer, un grand maître d’ADG : Ostap et ses Byzantins Nicéphoriens.

Comme lors de mes entraînements, je décide de défendre en montagne (mon armée a une base de tireurs) pour concentrer ses troupes sur les miennes qui sont normalement plus lourdes. Une colline escarpée brise justement le terrain de mon côté, doublée d’une ravine et de la zone côtière, me permettant d’être optimiste.

Malheureusement, mon allié syrien qui doit venir contrarié mon adversaire sur sa droite est non fiable pendant trois tours, et Ostap aligne deux artilleries moyennes qui saignent les rangs avant que je ne puisse m’avancer, un peu trop timoré… surtout que je perds une partie de ma force de frappe (les chevaliers) en les envoyant surveiller ses cavaliers qui se promènent dans les ravines de ma droite.

Finalement, Ostap me fait suffisamment de pertes pour que je m’incline… dommage car son armée était prenable. Mais ce fut une partie très agréable, comme de coutume.

Mon deuxième adversaire est une autre vieille connaissance : Lionel. Celui-ci joue une armée de Byzantins Constantiniens, avec un corps de Varègues à sa droite, ses cavaliers archers/impact à gauche et ses chevaliers normands à droite.

Même tactique : défense en montagne, avec une colline qui ferme cette fois mon flanc droit. Mon adversaire place une zone côtière à la gauche, mais surtout une ravine se trouve dans ma zone de déploiement le long de la mer : j’y embusque mon corps syrien complet, et cela sera important car mon adversaire pense que ce corps est en marche de flanc ! Il décide donc de lancer au plus vite ses Varègues sur mes lanciers, et inverse ses chevaliers et ses cavaliers arc/impact pour mettre les premiers en débordement sur ma ligne de lanciers, et pour que ses cavaliers occupent les chevaliers au centre.

Grâce à de bons placements de mes troupes légères qui bloquent les LI de son corps varègue, Lionel avance confiant sans reconnaître la ravine. Quand ses troupes à pied la dépassent , les Syriens sortent et ferment la boîte sur ses unités prisent dans le dos ou le flanc ; les pertes s’accumulent et je remporte la victoire.

La dernière partie du samedi est face à David, un joueur local. Il joue une autre armée de Byzantins Nicephoriens. Mon adversaire remporte l’initiative et choisit de défendre en plaine. Le terrain à ma gauche est couvert de deux champs, ce qui ne m’arrange pas : je vais déployer mes Syriens à droite pour l’envelopper. Sauf que mon adversaire décide de jouer une forteresse est mettant un premier corps de lanciers perpendiculaire à la ligne de front, et un autre corps avec lanciers mixtes et Varègues à sa droite. Son troisième corps est en marche de flanc, et je sais que ce sont ses cavaliers obligatoires. Je pense donc que mes Syriens sont bien positionnés, mais son corps va finalement rentrer du côté des champs, à ma gauche, où je ne l’attendais pas. Sur cette position se trouve mon corps 2 dont les chevaliers se font massacrer à l’arrivée des cavaliers byzantins qui les terrassent sur leur flanc. J’essaye de ramener tant bien que mal les Syriens qui n’ont personne face à eux, je joue donc un long moment avec seulement deux corps ! J’imagine même à abandonner la partie, le résultat étant déjà presque scellé.

Sauf que le sort tourne à ce moment précis (éclair divin ?) : les deux chevaliers qu’il me reste font un trou dans sa ligne et mes lanciers s’en sortent bien au corps à corps contre les siens, et David apportent des soutiens en mettant des unités de lanciers mixtes dans des champs, devant mes arbalétriers qui se joignent alors à la curée. De plus les Syriens arrivent à la rescousse à gauche après avoir traverser toute la table. Il décide alors d’engager son stratège dans un combat : décision funeste, il meurt entraînant la démoralisation de toute son armée !

A la fin de cette première journée, le bilan est bon avec deux victoires et une defaite.

Gros défi pour le dimanche matin : Fred et ses troupes du royaume de Sicile. Fred est un joueur très compétent, cela s’annonce compliqué.

Je défends de nouveau en montagne, mais une majorité de terrains tombent sur sa partie de terrain (ravines et colline escarpée) : difficile de s’appuyer sur les broussailles qu’il a choisi pour les Almogavars qu’il ne manquera pas d’avoir. Le corps 1 sera donc à gauche, avec le corps 2 joint pour grouper les chevaliers, et le corps de Syriens à droite.

Afin de retarder le choc avec ses redoutables lanciers moyens, je recule mes troupes, dos aux siennes et sacrifiant quelques unités, en me décalant vers la droite car j’ai mis le corps Syriens en équerre sur le bord de table pour le prendre dans une nasse.

Ce plan fonctionne presque mais je commets des petites erreurs de micro-tactique, ratant quelques points faciles à prendre et qui me font défaut quand ses Almogavars se mettent à taper et à grignoter ma ligne de lanciers. Malheureusement je perds alors que la partie était serrée… Cette ronde fut des plus correcte, avec un adversaire qui joue très propre : comme j’aime !

Dernière partie : ce sera avec Joël et ses Allemands feodaux.

Pour la quatrième fois, je vais défendre en montagne, mais la colline escarpée tombe à nouveau chez lui. Elle va cependant le gêner dans son déploiement, mais aussi dans le mien : au centre de la table, il faut choisir un côté de déploiement un peu au hasard : ce sera finalement à droite, toujours avec l’ordre corps 1, 2 et 3, en échelon refusé.

Mon adversaire positionne un corps allié scandinave de fantassins lourds en son centre, des chevaliers à sa gauche, tandis que sa droite sera occupée par un corps de lanciers moyens.

Mon but est donc de me masser ses son centre en retardant sa droite, et en tournant sa gauche.

Si sur sa droite, cela fonctionne bien et si les pertes causées par les cavaliers arc syriens sont satisfaisantes, en revanche je prends quelques coups durs au centre, où les chevaliers se font presque tous étriller. Ce sont les lanciers lourds qui se tiennent le mieux ici, donnant le temps nécessaires au cavaliers syriens pour prendre à revers ou de flanc les troupes adverses.

Dans un dernier baroud, Joël engage ses généraux pour apporter une percée sur la ligne, mais il en perd deux au combat, ce qui le conduit finalement à la défaite pour cette dernière partie.

Je termine finalement à la 10e place sur les trente joueurs présents. C’est un bon résultat pour moi, tant les entraînements avec cette armée n’étaient pas fameux ! Le corps 2 mérite quelques modifications pour l’optimiser : il prend trop de points par rapport à sa mission.

En tout cas, mes principales motivations pour participer à un tournoi sont respectées ici : ambiance, cadre, convivialité. J’ai donc promis de revenir l’année prochaine !

Encore des compléments avec ces archers arméniens, mercenaires au service du califat fatimide d’Egypte.

J’avais déjà peint une unité il y a longtemps, mais il m’en restait assez pour une seconde nécessaire à ADG pour une liste fatimide après 1074.

J’ai aussi ajouté une quatrième unité de cavalerie lourde arabe qui permet de jouer la liste syrienne dont c’est le minimum requis.

Et enfin, il me restait de quoi réaliser une unité de lanciers moyens toujours pratique pour une liste ayyoubide par exemple.

Je continue à solder mes restes de figurines sur des thèmes déjà commencés comme ces musulmans de la période Croisades.

Ici ce sont des Abid, soldats esclaves originaires du Soudan au service des califes fatimides en Égypte. Ils prendront quasiment le pouvoir avec la nomination de vizirs issus de leurs rangs (ou de leurs collègues mercenaires arméniens) qui règneront en maître de palais. Il faudra l’intervention des Zengides de Syrie, mené par le neveu de l’émir Nur ad-Din : Saladin. Celui-ci abolit le califat, matte la révolte de l’armée, et se proclame sultan du Caire, donnant naissance à la dynastie ayyoubide.

La particularité des Abid al-Shira est de combattre en formation mixte : lanciers moyens protégeant des archers.