Ce blog vous présente mes peintures de figurines pour jeux d’histoire (ou wargames), du 3mm au 28mm, et mes références historiques.
jeanne la pucelle
Les ennemis de Jeanne : l’artillerie et les bagages
Derrière des palissades, afin d'assiéger Orléans, les damnés godons mettent en œuvre des machines de guerre et des bombardes lourdes.
Au XVe siècle, l’usage de l’artillerie dans la guerre de siège va démoder les châteaux forts et murailles de l'époque féodale et relancer les batailles en campagne.
Enfin, pour que ceux qui sont en dehors des murailles puissent aussi manger et boire, des chariots chargés de harengs séchés et de vin de Bordeaux les ravitaillent... et les Armagnacs tenteront à plusieurs reprises de s’emparer de ces victuailles.
Les ennemis de Jeanne : les hommes d’armes montés
Si la chevalerie anglaise ne brille pas par ses qualités, contrairement à son alter ego française (encore que celle-ci soit très surestimée pour la période johannique, Azincourt ayant saignée à blanc la haute noblesse), en revanche les cavaliers légers d’origine irlandaise, les hobilars, sont des auxiliaires précieux.
Cependant, quelques nobles notamment gascons combattent encore à cheval, ce qui donne un peu de mobilité à une aile ou pour combler un trou.
Les ennemis de Jeanne : les redoutables archers
Rangés derrière des pieux plantés en terre, équipés de l’arc long, protégés par des pièces d’armure pour certains et affublés des croix rouge de Saint-Georges, les longbowmen sont les guerriers ultimes de la période, troupes d’élite de toute armée anglaise.
Mais il leur est souvent adjoint des arbalétriers en provenance de Gascogne ou de Flandre, soldats moins chers à payer.
A ADG, les seules troupes légères à pied que cette armée peut comporter sont les énigmatiques bidets (on ne connaît pas très bien l’apparence et l'équipement de ces troupes, elles sont classées Infanterie légère javelot et Donnington fait des figurines parfaites pour les représenter !).
Les ennemis de Jeanne : les généraux
A son arrivée à Orléans, Jeanne fait écrire une lettre aux assiégeants, leur promettant les pires malheurs s’ils ne retournaient pas chez eux.
Jesus Maria, Roi d'Angleterre et vous duc de Bedford, qui vous dites régent du royaume de France, vous Guillaume de La Pole, comte de Suffolk, Jean sire de Talbot et vous Thomas sire de Scales, qui
https://www.deslettres.fr/lettre-de-jeanne-darc-aux-anglais/
Cette lettre était destinée entre autre à William de la Poole, John Talbot et Thomas Scales.
Elle ne reçut qu’une réponse de William Glasdale qui la traita de « putain des Armagnacs ».
Et pourtant, les 3 généraux anglais représentés (et Glasdale) mourront dans des circonstances violentes... le hasard ou la prophétie ?
L'armée de la Pucelle : Jeanne !
Et voici le commandant de cette armée, classé Stratège à ADG : Jeanne, la Pucelle d’Orléans.
Elle est montée sur un cheval que nous appèlerons Perle, car le poney que montait ma fille à l’époque où je l'ai peinte portait cette robe et s’appelait ainsi 😍
L’héroïne mythique de France est ici entourée de sa maison militaire.
L’écuyer Jean d’Aulon et le gentilhomme Bertrand de Poulengy forment son escorte armée.
La pieuse Pucelle est accompagnée de son aumônier Frère Pasquerel et suivie de son page Louis de Coutes, dit Minguet.
Il s'agit encore de mes vieilles figurines de la marque Minifigs en 15mm pur.
Vous noterez que l'étendard ne porte pas les mêmes inscriptions sur l'avers que sur le revers.
Et à présent : je vais me lancer dans la réalisation des soudards de Talbot, Sales et autres Glasdale pour offrir son opposant historique à l’ost royal.
L’armée de la Pucelle : les mercenaires
Gendre de la reine Yolande d’Aragon et parent du Duc d’Orléans (également Duc de Milan), Charles VII fait appel à de nombreux soldats en provenance d’Italie comme ici les routiers Bartholomeo Baretta, Fernando Civile et Teodoro da Valperga.
Ils sont ici en compagnie de gros Varlets et de sergents à cheval, dont certains proviennent de Bretagne (en Gwen ah Du).
Les arbalétriers sont aussi des mercenaires recherchés que ce soit des Génois (avec des pavois) ou des Aragonnais.
L’armée de la Pucelle : les princes
Plusieurs grands nobles du royaume suivent la Pucelle dans son épopée. J’ai essayé de regrouper les plus significatifs sur 3 plaquettes.
Parmi eux : le Maréchal Pierre de Rieux, le « Gentil Duc » Jean d’Alençon, l’effrayant Gilles de Rais (qui inspira la légende de Barbe Bleue), Pierre d’Amboise (qui eu 17 enfants !), le Comte Louis de Vendôme, Bernard d’Armagnac, Charles d’Albret et Jean de Bueil (le Jouvencel).
L’armée de la Pucelle : l’armée de secours
Menée par les Maréchaux Jean de Brosse (dit « le maréchal de Boussac »), Gilbert-Motier de La Fayette (l’aïeul de l’Américain) et l’Amiral Louis de Culant, l’armée de secours envoyée par le dauphin Charles VII comprend de nombreux gens de pied armés des terrifiantes guisarmes, hallebardes, langues de bœuf, fauchons et autres coustilles.
Les soldats arborent les croix blanches des Armagnacs et les noires de Bretagne (le connétable Arthur de Richemont est le frère du duc de Bretagne).
Les figurines sont des Minifigs avec quelques Donnington.
Dès la fin du XIVe siècle, le royaume de France se dote de nombreuses bouches à feu comme cette couleuvrine des frères Bureau, mais toujours avec l’appui des armes « traditionnelles » comme ces arbalètes (artillerie Minifigs, arbalétriers Essex (sauf les LI qui sont aussi des Minifigs).
L’armée de la Pucelle : la garnison d’Orléans (2)
Après leur chef Jean le Bâtard et les gueux, les soldats professionnels qui constituent la garnison de la bonne ville d’Orléans.
Des sergents à pied, des arbalétriers et les routiers conduits par La Hire et Poton de Xaintrailles.
Les cavaliers sont des Essex, les lanciers des Donnington, les arbalétriers des Minifigs et des Essex.
Un personnage typique cet Étienne de Vignoles, que tout le monde connaît encore aujourd’hui...
Un pillage sans incendie, c'est comme une andouillette sans moutarde !
...car il deviendra plus tard un célèbre valet de cœur !