¡No Pasarán! (21) : le camion UHP
Un camion générique pour les Républicains réalisé à partir d'un kit Zvezda ZIS-5.
Pour le reconnaître : les marquages U.H.P. sont appliqués.
Ce blog vous présente mes peintures de figurines pour jeux d’histoire (ou wargames), du 3mm au 28mm, et mes références historiques.
Un camion générique pour les Républicains réalisé à partir d'un kit Zvezda ZIS-5.
Pour le reconnaître : les marquages U.H.P. sont appliqués.
Contrairement à une idée reçue, la Legion Condor mise à disposition par Adolf Hitler pour aider les Nationalistes, n'était pas composée seulement d'unités aériennes, mais aussi de techniciens comme des tankistes ou des artilleurs.
A cette occasion, le fameux canon acht-acht (88mm) est étrenné pour la première fois, et prouve malgré sa vocation d'être une arme antiaérienne, qu'il est aussi un excellent canon antichar !
Bonjour à tous,
Après plusieurs mois de mise en sommeil de ce blog à cause d'un projet personnel, reprise des affaires avec la première réalisation d'une miniature dans mon nouvel appartement !
Il s'agit d'une auto blindée de type Hispano-Suiza MC36 : un camion blindé et armé. Celui-ci appartient à la colonne franquiste "Madrid" dirigée par le lieutenant-colonel Asensio.
Le modèle est en résine, de la marque Minairons Miniatures.
Avant la guerre civile, l'armée espagnole a plutôt une réputation médiocre (à l'inverse de l'Ejército de África), avec un équipement et des tactiques hors d'âge...
Si les généraux de l'armée régulière sont les principaux instigateurs du coup d'état du 19 juillet 1936 qui déclenchera la guerre civile, la troupe se partagea entre les deux camps, même si le corps des officiers rejoignit majoritairement la rébellion.
Les troupes représentées ici sont celles de la Quinta División Orgánica, du général Cabanellas. Elles s'opposent notamment aux Républicains à Huesca.
Les unités avec le passepoil rouge constitue un bataillon d'un régiment d'infanterie, celles avec le passepoil vert sont des Zapadores (infanterie légère).
Le Regimiento ligero de Carros de Combate n.º 2, équipé de chars Renault FT-17 et stationné à Saragosse, se rangera avec les rebelles.
Certaines unités de cavalerie sont encore à cheval pendant la guerre civile espagnole (et même pendant la Seconde Guerre mondiale !).
Hormis des missions de reconnaissance, c'est surtout comme infanterie montée et réserve mobile que ces troupes combattront.
Du côté nationaliste d'abord, avec des régiments complets de l'armée régulière qui se rallient à la rébellion, comme ici le Regimiento de Caballería «Farnesio» n.º 12.
Les régiments de cavalerie sont organisés à 4 escadrons, et une compagnie de soutien avec armes lourdes (une mitrailleuse sur trépied Hotchkiss, ici devant un camion Lancia 3Ro).
Les Regulares marocains ont aussi des escadrons d'éclaireurs à cheval.
Enfin, les Républicains comptent moins d'unités de cavalerie (un escadron par division lors de la refonte de l'armée populaire en 1937).
Quelques Carabiniers montés (les gardes-frontières) participent néanmoins au combat à cheval.
Le Quinto Regimiento de Milicias Populares est issu des Milicias Antifascistas Obreras y Campesinas (milices antifacistes ouvrières et paysannes), et est lié au Parti Communiste espagnol.
Bien encadré (avec des commissaires politiques), bien doté en mitrailleuses Maxim soviétiques, c'est un corps d'élite du camp républicain.
Deux bataillons sont représentés : le bataillon Comuna de Madrid (commune de Madrid) et le Batallón Campesino (paysan).
*Dans le doute il faut toujours préférer la solution la plus folle
Profitant de quelques compléments réalisés récemment pour mon armée romaine patricienne, je vous présente celle-ci, dont les premiers éléments ont réalisés il y a environ 5 ans.
La période patricienne s'étend sur le Ve siècle après JC, et correspond au déclin de l'Empire d'Occident. On y retrouve donc de larges influences barbares, et une uniformologie qui s'en ressent par rapport aux périodes plus fastes, le manque d'argent dans les caisses se faisant ressentir sur la logistique.
L'armée est menée par des généraux issus de fédérés ou d'alliés : Francs, Alains, Huns, Goths...
Certains, comme le Vandale Stilicon ou le Scythe Aetius, atteignent même les fonctions suprêmes accessibles par leur condition en devant généralissime ou patrice.
Aetius, otage pendant son enfance des Huns, est notamment entouré de sa garde de Bucellaires alains (cavaliers lourds cataphractés) ou Huns (archers à cheval avec armure), qui propagent l'utilisation de la cavalerie armée d'arcs dans le reste de l'arme.
Les ex-ailes de cavalerie légionnaires sont remplacées par des unités d'Equites, avec des cavaliers légers armés d'arc (Sagittarii) ou de javelot (Illyricani).
Les troupes à pied, la fameuse Légion, s'adapte aussi à son recrutement qui fait de plus en plus appel aux rudes guerriers goths ou francs qui délaissent le pilum et le glaive pour la lance et la spatha (l'épée tranchante).
Certaines unités restent des unités d'élite : les Legiones Palatinae.
On peut remarquer les dragons symboliques des traditions barbares qui cotoyent les symboles chrétiens
A côté de cela, les unités d'Auxilia Palatinae, auxiliaires plus légèrement équipés mais plus mordant.
Pour supporter le tout, une baliste (sorte d'arbalète gros modèle).
Enfin, le camp où la famille du général est protégée par sa garde.
La très grande majorité des figurines sont des Legio Heroica du regretté Giuseppe Barbazeni, dont l'achat est désormais beaucoup plus rocambolesque (voir impossible) malgré la reprise de son site par ses neveux.
Pour la petite histoire : il y a 6 ans alors que j'étais en attente à la clinique, c'est en tombant par hasard en admiration sur le site de Legio Heroica que j'ai repris la peinture des figurines après presque 15 ans d'arrêt !
Compléments pour les brigades internationales avec des éléments qui permettent de représenter entre autres un QG (avec un commissaire politique selon le modèle soviétique). Il porte le drapeau républicain avec l’étoile à trois branches des BI.
L’unité avec le drapeau rouge quant à elle est le bataillon Thälmann, premier bataillon formé par des volontaires étrangers (ici allemands). Il est nommé en l’honneur du leader du Parti communiste d’Allemange Ernst Thälmann, emprisonné depuis 1933 par les nazis et qui sera exécuté en 1944.
Le bataillon Thälmann recevra ce drapeau rouge en octobre 1936 alors qu’il revient à Barcelone après le combat de Tardienta où le porte-drapeau précédent Willy Pukallus perdra la vie.
Le comité central du PSU (Parti Socialiste Unifié de Catalogne) offrit alors celui-ci aux frères Herald, Katy et Auge Nielsen (des volontaires danois qui avaient rejoint la Catalogne à vélo !).
Pour appuyer les Républicains, une pièce d’artillerie des brigades avec ce canon russe M1902 Poulitov de 76mm.
J’ai récemment peint des compléments pour cette armée que j’ai commencée en 2015 !
N’ayant pas eu l’occasion de la présenter sur le blog, c’est réparé aujourd’hui !
Peuple de pasteurs venus des steppes d’Asie, les Huns poussent devant eux les autres civilisations vers l’Ouest aux IVe et Ve siècles.
Réputés pour le maniement de l’arc composite à cheval, pratiquant la fuite simulée pour ensuite revenir achever leurs poursuivants, les Huns s’amalgament peu à peu et seront des mercenaires prisés des empereurs de Ravenne et de Byzance.
Des Alains, peuple nomade iranophone scythique d’Eurasie, qui agissent souvent comme mercenaires eux aussi
On ne peut parler des Huns sans mettre à leur tête le « Fléau de Dieu » : Attila, roi des Huns de 434 à 453. Attila est un des plus redoutables ennemis des empereurs romains d’Occident et d’Orient (et même des Perses Sassanides).
Il se taille un empire conséquent depuis la région du Danube jusqu’en Gaule. Vaincu par Aetius aux Champs Catalauniques, il franchit les Alpes et menace la péninsule italienne quand la maladie (ou le poison) le foudroie.
Personnage fascinant, controversé (il est encore aujourd’hui célébré en Hongrie comme un héros fondateur, alors que sa réputation est sombre en France : là où il passe, l’herbe ne repousse pas !), il est loin du barbare basique présenté très souvent. Il parle latin et à des conseillers romains. Même s’il est assoiffé d’or, il reste simple dans ses accoutrements (il mange dans des assiettes en bois quand ses convives se restaurent avec des couverts en or).
Attila a eu plusieurs épouses, ce qui était aussi une stratégie dans les alliances. Si Êrekan est la mère de son successeur désigne Ellac, il meurt dans les bras de Ildico, princesse goth.
L’une des raisons de l’invasion de la Gaule et de l’Italie serait d’ailleurs la proposition d’Honoria, sœur de l’Empereur d’Occident, de se marier avec lui (elle lui aurait envoyé un anneau en gage avec sa promesse).
Pour symboliser sa vie privée, je me suis prêté à une petite mise en scène cocasse pour le camp !
Les figurines de cavaliers sont des Legio Heroica de mon regretté ami Giuseppe Barbazani.
La yourte est une tente de gobelins en résine, les figurines de prisonnières sont des Museum, le garde un Old Glory et le cheptel des Minifigs !