Ce blog vous présente mes peintures de figurines pour jeux d’histoire (ou wargames), du 3mm au 28mm, et mes références historiques.
15mm
Tommies du Devons
De Bussaco à Fuentes (49) : le 50th Foot
Le 50th (West Kent) Foot fait partie de la brigade Howard, partie de la 1st Division du Lieutnant-General Spencer.
Ce régiment est surnommé The Dirty Half-Hundred, à cause de sa couleur distinctive noire.
Demain, je vous présenterai la dernière unité de cette armée 😃
De Bussaco à Fuentes (48) : le 43rd Light
Finalement, voici le 43rd (Monmouthshire) Regiment of Foot, deuxième régiment de la Light Division de Bob Craufurd. J’avais prévu de ne faire que le 52nd, mais je n’ai pas résisté.
Et il ne reste plus qu’une seule unité britannique à peindre pour ce thème napoléonien ! 🤩
C’est pour bientôt...
De Bussaco à Fuentes (47) : les légionnaires de Ferey
La brigade Simon de la division Ferey du VIe corps est composée de troupes hétéroclites qui seront à la pointe de l’attaque sur le village de Fuentes de Oñoro.
La Légion hanovrienne est une unité recrutée dans le Hanovre annexé (possession personnelle du roi d’Angleterre). Détail remarquable : l’uniforme de cette unité est fait en drap rouge (proche de l’uniforme anglais)… ce qui occasionnera plusieurs confusions dans le feu des combats et même des tirs fratricides. Le général Ferey avait proposé de faire combattre la legion en manteau mais le général Loison, commandant le VIe corps, refusa !
Autre anecdote : cette unité à un drapeau, mais pas d’aigle. La hampe se termine par une pique.
Autre unité originale de la brigade : la Légion du Midi et ses uniformes capucins (couleur issue de la rumeur qu’ils seraient taillés dans des manteaux de moines). Les hommes de cette unité sont piémontais, province aussi annexé par l’Empire.
Enfin, ce n’est pas une légion, mais le 32e régiment d’infanterie légère, dont le dépôt est à Toulon, est également formé de recrues originaires des départements « italiens » de l’Empire.
De Bussaco à Fuentes (46) : Coldstream Guards
Le régiment des Coldstream Guards est le plus vieux régiment de l’armée britannique. Il est pourtant second dans le rang des régiments de la garde du Roi, derrière le 1st Regiment of Foot Guards, sa devise est donc Nulli Secundus (deuxième de personne) !
Comme tous les Guards, les traditions sont particulières : les sergents ont des galons en or, les compagnies d’élite un fond bleu dans leurs wings.
Idem pour les drapeaux : l’Union Jack est porté comme Regimental Colours (donc à gauche), alors que le King’s Colour est figuré par un drapeau rouge avec les insignes du régiment.*
* les autres régiments portent un King’s Colour avec l’Union Jack, et un Regimental Colours avec la couleur distinctive du régiment et un Union Jack en quartier. Chaque drapeau porte parfois des insignes particulières.
De Bussaco à Fuentes (29bis) : Los Doscientos de Don Julián
J’avais déjà peint les guérillas de Don Julian, mais je suis tombé sur les nouvelles figurines AB et je n’ai pas pu résister, j’ai donc vendu les autres et remplacés par celles-ci.
La figurine de Don Julian est même gravée avec l’aigle tête en bas sur son shako !
Par contre je suis un peu déçu par le moulage et par les proportions : les fantassins sont proches d’un 20mm, les assemblages sur les chevaux approximatifs et pas mal d’ébardage à faire… décevant pour une marque comme AB.
On ne me saisit sans se blesser (3) : l’armée suisse
Petite fantaisie : n’ayant pas assez de figurines Legio Heroica pour réaliser les deux armées à ADG, je me suis tourné vers la réalisation de transcription de la bataille de Morat (présentée dans Vae Victis n°13 de… mars 1997 que je possède toujours !) suivant la règle DBA, avec des effectifs un peu réévalués par rapport aux listes de la règle, et en prenant l’option des unités 8Pk pour les phalanges suisses (plus esthétiques).
Le 22 juin 1476, les montagnards suisses infligent devant la ville de Morat une sévère défaite au Grand Duc d’Occident, Charles le Téméraire, duc de Bourgogne. Cette bataille se déroule dans le cadre des guerres de Bourgogne, où les visées expansionnistes de la ville de Berne se heurtent aux possessions savoyardes dans la vallée de Vaud, ce qui par ricochet entraînera l’intervention du Duché de Bourgogne, qui venait d’usurper la Lorraine du Duc René II. Celui-ci apportera son aide aux confédérés helvétiques, comme le feront aussi par un retournement d’alliance, les villes de la Basse Association du Rhin (Strasbourg, Mulhouse, Bâle).
C’est Berne, un des cantons les plus influents de la Confédération, qui mène la révolte militaire contre les Bourguignons.
Les Bernois sont menés par Hans von Hallwyl, chevalier argovien.
Les Lucernois ont Kaspar von Hertenstein à leur tête. Ils sont entourés par le taureau d’Uri et les piquiers de Bâle, même si ce dernier canton n’intégrera formellement la Confédération qu’en 1501, il y est déjà souvent associé.
Le Strasbourgeois Wilhelm von Hertneck est à la tête des troupes d’Alsace et des alliés des Habsbourg.
Le Duc René II de Lorraine, dont le duché a été usurpé par le Téméraire, apporte un soutien de chevaliers montés aux Suisses, dont la géographie montagnarde rend plus aptes à être des fantassins.
René est rejoint par des cavaliers d’Autriche et leurs alliés, dont Oswald von Thierstein, un mercenaire au service de Sigismond d’Autriche.
Enfin, la garnison de Morat était constituée d’hallebardiers et d’arbalétriers de Berne et de Fribourg, et était commandée par le Bernois Adrian von Bubenberg, qui avait longtemps servi la Bourgogne comme mercenaire, avant de défendre sa patrie !
Prochain défi : les Bourguignons.
J’aimerais tant revoir Syracuse (9 bis)
Toujours des fonds de tiroir, mais cette fois ce sont des mercenaires ligures au service de Syracuse, en complément de ceux réalisés précédemment.