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Le blog de Flørent

¡No Pasarán! Le carrefour d’Aragon

15 Juillet 2022, 21:30pm

En 1936, l’Ouest de l’Aragon est plutôt nationaliste, tandis que la proximité de la Catalogne fait pencher la partie Est vers les Républicains.

Un village entre les deux doit être pris pour s’assurer le carrefour entre deux routes. Pour remporter la victoire, il faut contrôler l’église, le cimetière et la maison.

Ordre de bataille nationaliste :

  • Un chef de colonne carliste
  • Deux bataillons à 4 éléments de Requetés
  • Un bataillon de la Falange à 5 éléments
  • Un élément indépendant de char FT17
  • Un régiment de cavalerie à 4 éléments plus un élément de MMG (intervient sur un as noir)

Ordre de bataille républicain :

  • Un chef de colonne des milices antifascistes catalanes
  • Un bataillon de milice du PSUC (Parti socialiste unifié de Catalogne) à 3 éléments plus une MMG
  • Un bataillon de milice du POUM à 4 éléments
  • Un bataillon de Gardes Civils à 4 éléments
  • Un bataillon de Carabiniers à 2 éléments
  • Un camion blindé

Interviennent sur un as rouge :

  • Un chef de colonne anarchiste
  • Deux bataillons de milice anarchiste à 3 éléments 
  •  Deux camions blindés
¡No Pasarán! Le carrefour d’Aragon
¡No Pasarán! Le carrefour d’Aragon

Les Carabiniers montent vers le carrefour couverts derrière le camion Constructora, tandis que les gardes civils s’installent dans l’église.

Les Carlistes se concentrent sur le cimetière avant que les milices socialistes ne l’investissent.

 

Les miliciens de la Falange dans le verger derrière la maison, attendent leur heure. Le FT17 s’avance sur la route vers la barricade.

Les miliciens de la Falange dans le verger derrière la maison, attendent leur heure. Le FT17 s’avance sur la route vers la barricade.

C’est le moment où la cavalerie nationaliste arrive sur le champ de bataille.

Elle va venir menacer le flanc droit républicain.

La Guardia Civile est en mauvaise posture face aux cavaliers de l’armée.

La Guardia Civile est en mauvaise posture face aux cavaliers de l’armée.

Ceux-ci répliquent en se lançant à l’assaut du cimetière, puisqu’il tiennent solidement l’église et la rue avec les paramilitaires.

Avec leur enthousiasme et malgré leur manque d’entraînement par rapport aux Requetés rompus au combat, les miliciens entrent dans le cimetière !

Le FT17 tente lui de renverser la barricade, mais les Carabiniers (gardes-frontières de la République) le repousse !

 

Aux cris de Por Dios, por la Patria y el Rey, les fanatiques carlistes contre-attaquent dans le cimetière et poursuivent les miliciens qui s’enfuient, mais doivent se replier à leur tour sous le feu d’une mitrailleuse en batterie dans le champ.
 

Une partie des bérets rouges investissent cependant l’église où le feu conjugué des mitrailleuses des cavaliers et du char FT17 ouvrent des brèches dans les rangs de la Benemérita.

C’est à ce moment que la colonne anarchiste débarque sur la table.

C’est à ce moment que la colonne anarchiste débarque sur la table.

Alors qu’une contre-attaque des Carabiniers chasse les Carlistes de l’église, c’est au tour des Phalangistes de se ruer à l’assaut.

Et la colonne de miliciens anarchistes se jette de son côté sur le cimetière.

Mais en chantant l’Oriamendi, et bien abrités derrière les murets, les Navarrais les repoussent dans une lutte acharnée.

 

Un dernier assaut dans l’église ne parviendra pas à en déloger les derniers gardes civils, ce sera finalement une victoire marginale pour les Nationalistes.

 

Cueste lo que cueste
Se ha de conseguir
Venga el Rey de España
A la corte de Madrid.

Marcha de Oriamendi

Ce que je trouve ludique dans le jeu ¡No Pasarán!, c’est le système de carte de jeu traditionnel à 32 cartes qui détermine le jouer en phase. Ainsi, sur une carte rouge, c’est le Républicain qui joue jusqu’à ce qu’on tire une carte noire. Cela change du traditionnel système où chaque joueur joue alternativement.

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